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AEONIUM urbicum

AEONIUM urbicum

L'AEONIUM urbicum est une plante succulente architecturale originaire des îles Canaries, plus imposante que l'AEONIUM arboreum. Cette plante spectaculaire peut atteindre 1 à 1,5 m de hauteur, développant une rosette principale massive pouvant mesurer jusqu'à 40 cm de diamètre, comparable à celle de l'AEONIUM tabuliforme mais en plus érigé. Son port est caractéristique avec une tige unique ou peu ramifiée, rappelant celui de l'AEONIUM undulatum.


Les aéoniums du groupe urbicum appartiennent à la famille des Crassulaceae, comme les Sempervivum et les Echeveria. Originaires des falaises volcaniques des Canaries, ces plantes se distinguent par leur capacité à supporter des périodes de sécheresse prolongées tout en nécessitant une bonne luminosité. Leur nom botanique vient du grec "aionos" signifiant "immortel", en référence à leur résistance.


ÉVOLUTION SAISONNIÈRE


Au printemps et en été, les rosettes de cet AEONIUM prennent une coloration vert vif à vert grisâtre, similaire à celle de l'AEONIUM canariense. Les feuilles, disposées en spirale serrée, sont spatulées et légèrement brillantes, formant une architecture géométrique parfaite. En situation ensoleillée, les bords des feuilles peuvent se teinter légèrement de rouge, rappelant la coloration de l'AEONIUM 'Schwartkopf'.


La floraison, qui n'intervient qu'après plusieurs années de culture, se produit généralement en fin d'hiver ou au début du printemps. Les inflorescences pyramidales, plus imposantes que celles de l'AEONIUM haworthii, peuvent atteindre 60 cm de hauteur et portent de nombreuses petites fleurs étoilées jaune pâle. Après la floraison, la rosette qui a fleuri meurt, mais la plante continue sa croissance par ses rejets latéraux.


Aeonium urbicum est une plante succulente vivace de la famille des Crassulacées, originaire des îles Canaries, où elle pousse naturellement sur des pentes rocheuses bien ensoleillées. Elle se distingue par son port original et sculptural, très graphique, qui attire immédiatement le regard dans un jardin sec ou une composition en pot.


Elle développe une rosette large et dense, pouvant atteindre 25 à 50 cm de diamètre, perchée sur une tige dressée, souvent nue à la base, un peu comme un petit arbre. Les feuilles sont charnues, lisses, vert clair à vert pomme, parfois bordées de rouge en plein soleil ou en période sèche.


La plante peut atteindre 1 mètre de hauteur en pleine terre, tige comprise. Lorsqu’elle atteint sa maturité, elle produit une floraison spectaculaire : une énorme panicule conique, dressée, couverte de petites fleurs étoilées blanches à roses, qui peut culminer à plus de 1,50 m de haut. Cette floraison marque souvent la fin de vie de la rosette concernée (plante monocarpique), mais la souche produit généralement de nouveaux rejets autour.


 

Actuellement Disponible

Container de 3 litres (15,00 € - VPC et sur place)
-
+
Famille
Couleur fleur
Exposition
type de sol tout type
Type de feuillage caduc
Mellifère non
Epoque de Floraison
Odorante non
Couvre sol non
Vernaculaire
Couleur feuillage
Hauteur
Largeur
Climat Maritime Non
Rusticité
Silhouette
Densité
Commestible non

Plantation

Période de plantation idéale au printemps ou au début de l’automne, lorsque les températures sont douces. Éviter de planter en période de fortes chaleurs ou de gel.


Sol drainant absolument. Un mélange de terre de jardin légère, de sable grossier et de graviers convient parfaitement. En pot, utiliser un substrat spécial plantes grasses.


Exposition plein soleil à mi-ombre. En climat doux, elle peut rester dehors toute l’année. Ailleurs, on la cultive en pot pour la rentrer à l’abri du gel en hiver. Elle aime la lumière, mais craint les fortes expositions brûlantes en plein été, surtout en pot.


Méthode




  • En pleine terre : creuser un trou peu profond et ajouter du gravier au fond si le sol est trop lourd.




  • En pot : choisir un contenant percé et ne pas mettre de soucoupe stagnante.




Entretien

Arrosage modéré. En période de croissance (printemps et automne), arroser uniquement lorsque la terre est bien sèche. En été, la plante entre en repos : réduire fortement l’arrosage, voire l’interrompre si elle perd ses feuilles. En hiver, surtout en intérieur, garder au sec.


Taille inutile sauf pour supprimer les inflorescences fanées ou éliminer une tige morte. On peut aussi tailler pour encourager la ramification.


Multiplication facile par bouturage de rosette ou de tige. Laisser sécher la coupe quelques jours avant de replanter dans un substrat sec.


Rusticité faible. Elle ne tolère pas le gel prolongé (maxi -2 à -3 °C sur de courtes durées). À cultiver en pot ou en serre froide dans les régions au climat rigoureux. En zone littorale douce ou en climat méditerranéen, elle peut rester dehors toute l’année.


Parasites rares, parfois quelques cochenilles farineuses. Une bonne aération et un arrosage maîtrisé limitent les problèmes.


Associations

Aeonium urbicum s’intègre parfaitement dans les jardins secs, méditerranéens, ou contemporains. Sa structure verticale et graphique en fait un excellent point focal, que ce soit en pleine terre ou en pot.


Il s’accorde bien avec d’autres succulentes comme Aloe striata, Echeveria, Kalanchoe thyrsiflora ou Agave attenuata, qui ont des formes ou des volumes complémentaires.


On peut aussi l’associer à des graminées comme Stipa tenuissima ou Pennisetum setaceum 'Rubrum', dont le feuillage souple crée un joli contraste avec sa rosette rigide.


Dans une ambiance plus méditerranéenne, il fait merveille avec des plantes comme Lavandula dentata, Santolina, ou Helichrysum italicum, qui apprécient les mêmes conditions de sécheresse et offrent un contraste de textures intéressant.


Avec des couvre-sols comme Sedum, Delosperma ou Dymondia, il devient la structure verticale qui émerge de tapis bas colorés et tapissants.


Pour des compositions en pot, il se combine bien avec des Portulaca, Euphorbia myrsinites, ou même des Pelargonium odorants, apportant senteurs, couleurs et relief.



Type de sol de AEONIUM urbicum

tout type de sol.
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Nancy Bayer
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Généralité sur AEONIUM

De Bretagne, les AEONIUM sont une perle parmi les succulentes.

Le genre æonium est une variété de plantes vraiment incroyable tant par son allure que par son histoire. Les æoniums appartiennent à la grande famille des Crassulaceae et sont souvent assimilés à tort aux joubardes (sempervivum). Elles comptent pourtant 45 espèces bien distinctes et sont originaires des régions subtropicales et principalement des îles Canaries. 

On doit le nom du genre æonium aux botanistes Barker Webb et Berthelot, grands explorateurs de la nature canarienne, le nom dont l’origine étymologique signifie ni plus ni moins "toujours en vie". 

Il faut dire que les æoniums sont vraiment les plantes succulentes par excellence. Elles sont très différentes d'une espèce à l'autre, allant de l'arbrisseau à la plante herbacée. Toute conserve cependant 2 traits communs : des feuilles persistantes oblongues disposées en rosette à l'extrémité des tiges et des fleurs groupées en cymes de forme conique dont l'apparition provoque la mort de la rosette de fleur concernée.

L'æonium a depuis toujours captivé les horticulteurs et jardiniers de par le monde en tant que curiosité. Sa capacité à stocker l'eau dans ses feuilles charnues lui a permis de s'adapter aux climats les plus variés, y compris le nôtre, en Bretagne.

Inutile de vous expliquer que les æoniums préfèrent un sol bien drainé et une exposition ensoleillée. Il faut reconnaître qu'ils s’adaptent particulièrement bien à notre climat breton malgré leur origine subtropicale. Un seul vrai souci demeure : le froid. Il sera donc essentiel de bien les protéger des gelées hivernales.

Un rempotage tous les deux ans est recommandé pour offrir à la plante le substrat nécessaire à sa croissance. On les reproduit facilement par division. Certaines présentes même de petites racines aériennes. Les semis sont également possibles. La pleine période de croissance se situe en automne. Il n'est pas rare de voir les rosettes se rétracter au milieu de l'été, signe que la plante entre en période de dormance.

Les æoniums ne sont pas comestibles, mais sont utilisés en médecine traditionnelle, comme d'autres succulentes pour ses propriétés curatives (comme l'aloe vera).

Parmi les 45 espèces d'æoniums, quelques-unes sont plus remarquables :

æonium arboreum, avec ses feuilles vertes brillantes et sa forme en rosette, c'est l'une des espèces les plus communes.

æonium haworthii , reconnaissable par ses feuilles bleu vert.

æonium tabuliforme , par sa forme plate et presque circulaire.

æonium 'Zwartkop' (ex 'Schwartzkopf'), pour ses feuilles pourpres, presque noires, en faisant certainement une des variétés les plus prisées.

Les æoniums ont tout pour plaire dans nos jardins de bord de mer : beauté, histoire, facilité d'entretien. Espérons que vous leur offrirez une place de choix dans votre jardin ou votre intérieur et que vous apprécierez autant que nous cette merveille de la nature.

Avez-vous pensé à

Elles lui ressemblent beaucoup !